Gio Black Peter : The Ground is not always still

Solo Show curated by Yann Perol @ Düo Loves You 


Du 27 février au 23 mars 2014
Vernissage le jeudi 27 février 2014, à partir de 18h

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"A BANANA for a BANANA !", la monographie de Gio Black Peter sur tablette
By On Your Slate - Editions Digitales &Yann Perol
Soon soon!
whereisit@onyourslate.com
http://onyourslate.com/




Dédoublement et masques mais aussi autoportrait intimiste ou encore journal intime de la vie de l’artiste à New York et de ses rencontres sont au cœur du travail de Gio Black Peter en une esthétique décalée et subversive. L’univers trash et hypersexué de Giovanni à travers ses vidéos, ses chansons et ses dessins ou photographies contient également une part de fantastique et de drôlerie où l’absurdité et le décalage dominent. Gio Black Peter incarne divers fantasmes qui peuvent aller du gore à l’humour, ainsi il peut se recréer en de multiples personnages qui sont tous une des facettes de l’artiste. L’œuvre de Gio Black Peter prend donc ancrage dans le réel pour le détourner et le parodier en élaborant ainsi une satire de la politique et du monde actuel. Il met en scène sa propre vie avec un goût prononcé pour l’irrévérence et la transgression. Son histoire, ses origines, son contexte de vie à New York et l’énergie qui s’en dégage, sa sexualité, ses amis, sa conscience aiguë de l’érotisme sont les éléments récurrents de son œuvre et crée pourtant un ensemble d’une extrême cohérence. Par le biais de ses lectures, performances, concerts, vidéos, photos, dessins… se dégage une pensée critique contre les conventions et stéréotypes. Gio Black Peter reprend les codes de l’entertainment pour contrecarrer les figures dominantes de la politique, de la religion et de la société en général en élaborant ainsi une sorte de satire, un univers singulier qui s’oppose aux normes. Outre la violence, l’artiste sait également jouer avec le désir ou plutôt la figure désirée qu’il incarne et met en scène. Gio Black Peter peut tour à tour nous faire basculer de l’humour à l’érotisme mais aussi vers l’abjection. C’est bien de l’énergie qui émane du travail de GBP qu’il faut parler pour comprendre les désirs et pensées qui animent l’artiste et qui lui permettent de façonner cette œuvre étrange, violente et drôle à la fois. Se dessine le portrait d’une génération artistique que beaucoup considère comme perdue ou désabusée, et Gio Black Peter de nous prouver le contraire avec la grâce et la violence d’un félin. Texte : Yann Perol.

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"A BANANA for a BANANA !", Gio Black Peter monograph on tablets
By On Your Slate - Editions Digitales & Yann Perol
Soon soon!
whereisit@onyourslate.com
http://onyourslate.com/

The hypersexual and defiant universe of Gio Black Peter's videos, songs, drawings and paintings, seep with humour, absurdity and fantasy, where misappropriations rule. Black Peter incarnates various fantasies, he is able to embody a multitude of characters, each a facet of the artist's personality. His work, remains anchored in reality, while diverting it into satire and parody of politics and today's world. Text : Yann Perol.



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Mois Européen de la Photographie à Sofia

4 expositions curated by Yann Perol 
dans le cadre du mois européen de la photo à Sofia - 2ème édition expérimentale

1 Solo Show Gio Black Peter
L'artiste et ses doubles 
@ Académie des Beaux-Arts de Sofia
AS ABOVE SO BELOW FLYING HIGH FOREVER, photography, 2013, courtesy de l'artiste

Gio Black Peter est né en 1979 (Giovanni Paolo Andrade Guevarra) au Guatemala, pays qu’il quitte en 1984 pour immigrer clandestinement aux Etats-Unis. Il se fait d’abord remarquer comme acteur au cinéma (Eban and Charley, 2000) mais s’engage dans un même temps dans une pratique artistique pluridisciplinaire : à la fois peintre et dessinateur,  il est aussi chanteur  et performeur et collabore régulièrement avec Brian Kenny et Slava Mogutin dans des projets d’installation. Il travaille également avec le réalisateur de film porno gay Bruce LaBruce et apparait comme acteur dans le film intitulée Otto ; or up with dead people en 2008.  Gio Black Peter  réalisera  avec Bruce LaBruce un vidéoclip pour une de ses chansons intitulée Revolving Door, New Fuck New York 2011 et pose régulièrement dans les photographies du réalisateur canadien.

Dédoublement et masques mais aussi autoportrait intimiste ou encore journal intime de la vie de l’artiste à New York et de ses rencontres sont au cœur du travail de Gio Black Peter en une esthétique décalée et subversive.  L’univers trash et hypersexué de Giovanni  à travers ses vidéos, ses chansons et ses dessins ou peintures contient également une part de fantastique et de drôlerie où l’absurdité et le décalage dominent. Gio Black Peter incarne divers fantasmes qui peuvent aller du gore à l’humour, ainsi il peut se recréer en de multiples personnages qui sont tous une des facettes de l’artistes. L’œuvre de Gio Black Peter prend donc ancrage dans le réel pour le détourner et le parodier en élaborant ainsi une satire de la politique et du monde actuel. Il met en scène sa propre vie avec un goût prononcé pour l’irrévérence et la transgression. Son histoire, ses origines, son contexte de vie à New York et l’énergie qui s’en dégage, sa sexualité, ses amis, sa conscience aiguë de l’homo-érotisme sont les éléments récurrents de son œuvre et crée pourtant un ensemble d’une extrême cohérence. Par le biais de ses lectures, performances, concerts, vidéos, dessins… se dégage une pensée critique contre les conventions et stéréotypes. Gio Black Peter reprend les codes de l’entertainment pour contrecarrer les figures dominantes de la politique, de la religion et de la société en général en élaborant ainsi une sorte de satire, un univers singulier qui s’oppose aux normes.  Outre la violence, l’artiste sait également jouer avec le désir ou plutôt la figure désirée qu’il incarne et met en scène. Gio Black Peter peut tour à tour nous faire basculer de l’humour à l’érotisme  mais aussi vers l’abjection. C’est bien de l’énergie qui émane du travail de GBP qu’il faut parler pour comprendre les désirs et pensées qui animent l’artiste et qui lui permettent de façonner cette œuvre étrange, violente et drôle à la fois.  Se dessine le  portrait d’une génération artistique que beaucoup considère comme perdue ou désabusée, et Gio Black Peter de nous prouver le contraire avec la grâce et la violence d’un félin. YP

2 Confession d'un masque
(d'après le titre de Yukio Mishima)
Group Show avec :

Gio Black Peter 
Niz Denox

François-Thibaut Pencenat

Alain K

Thierry Mouillé

Adrien Pezennec

Andres Donadio

Didier Tallagrand

Stephanie Toussaint

Florent Routoulp

Marie Queau

Remi Boinot

Nagi Gianni

Lick my legs

@ Académie des Beaux-Arts de Sofia

3 Solo Show David Evrard
SPEED BREAD AND PUPPET
@Fabrica 126 / SOFIA


David Évrard, Lady, 2010. Photographie. Dimensions variables. 
Production Le Confort Moderne, Poitiers.


David Evrard (Liège, 1970) est artiste, éditeur et écrivain. Il vit et travaille à Bruxelles. David Evrard élabore une œuvre globale en utilisant autant de médiums qu’il en existe, télescopant en un jeu de collage divers éléments hétéroclites sous forme d’images, d’installations ou de textes. Cet ensemble crée un univers en perpétuel renouvellement dans lequel certaines formes ou images sont récurrentes. L’artiste s’approprie des objets appartenant à des champs extrêmement variés aussi bien de par leur symbolique que par leur signification première. Ces éléments prélevés ou ces images créées au gré de projets, lectures, résidences, rencontres... s’entrechoquent et se parasitent en une sorte d’expérimentation et d’improvisation, utilisant accidents, variations ou altérations. Protocole mouvant, à la fois programmé et intuitif qui permet à l’artiste de jouer avec les images et les histoires. Le réel est mis à l’épreuve et l’art aussi est bousculé en permanence car David Evrard met à plat toute forme de hiérarchie dans ses créations : chaque possibilité d’image est égale, qu’il s’agisse d’un poster ou d’une aquarelle, d’un amoncellement d’images punaisées au mur ou encore d’un simple bout de tôle récupéré par l'artiste. David Evrard met en place des collaborations qui créent un brouillage dans son travail ; cette méthode de travail collective est au cœur de la pensée même de son œuvre et en est en quelque sorte une extension. Ce sont bien les stéréotypes, les catégories et autres définitions artistiques, sociales ou culturelles que David Evrard attaque et réduit en poussière,  qu'il tourne en dérision non sans gravité, qu'il fait basculer dans l’absurde avec humour.  YP.

4 Group Show PASSAGE
@ FABRICA 126 / Sofia
avec : 
 Grégoire Bergeret
Frederic Lecomte
François-Thibaut Pencenat
Thierry Mouillé
Adrien Pezennec
Andres Donadio
Marie Queau
Alain K
Melissa Steckbauer

Exposition sur le theme du passage de l'objet a l'image, de la sculpture a la photographie ou l'inverse, mettant en évidence la diversité des techniques et des esthétiques ainsi que du rapport qu'entretiennent les artistes au mot et au geste. Il s'agit également d'identifier la singularité et la profusion des propositions artistiques utilisant toutes les possibilités de l'images captée. Jeux de langage, collages, détournement, découpage et documentarisme sont au coeur de cette exposition ancrant résolument ces pratiques dans le champ de la photographie plasticienne. yp.






Galerie Fog/ Yann Perol @ Nofound Photo Fair Paris


Galerie FOG/ Yann PErol will present a booth by Florent Routoulp and Congrats ! Magazine
PREVIEW et VERNISSAGE / PREVIEW and OPENING
Vendredi 16 Novembre (invitation sur demande)
Friday 16th November (request an invite by email)
OUVERTURE AU PUBLIC / OPEN TO THE PUBLIC
Samedi 17 au Lundi 19Saturday 17th to Monday 19th
NOFOUND PHOTOFAIR
17-19 November 2012
11am to 8pm66 rue de Turenne Paris 75003



Florent Routoulp, photographie, Au sud de nul part #02, 2012

Florent Routoulp, 24 ans, est un photographe basé à Paris. Son travail est une célébration de la jeunesse masculine, une façon de montrer le pouvoir - et le désespoir - d’un jeune homme cherchant la naissance de son identité et de sa sexualité.
Son monde “en construction” est nourrit par l’humour, le cynisme, la nudité, la douceur, de vives couleurs et parfois, d’agressivité et de pessisme d’un enfant issu de la génération MTV et des amoureux MSN.
Florent Routoulp a exposé dans plusieurs villes en Europe comme Berlin, Bâle, Milan, Londres et Paris. Il est représenté depuis 2009 par la gallery Daeppen.
En tant que jeunes artistes, il a collaboré avec des magazines tels que CANDY, PURPLE, FANZINE 137, LA REVUE MONSTRE et VICE qui le décris aussi simplement que “skates, pénis et fraises des bois”.
Galerie Fog
http://lafoggalerie.blogspot.fr/
Yannperol@gmail.com
http://yannperol.blogspot.fr/

« Un peu de tendresse de bordel de merde »*                 *Dave St-Pierre, 2006
De l’amour de l’art à l’amour de son prochain

Vernissage Jeudi  26 avril 2012 à 18h30 @ Espace Labo / Genève



Loïc Connanski
Ronald Dagonnier
André Fortino
Alain K
Luigi & Luca
François-Thibaut Pencenat
Gio Black Peter
Federico Solmi

Sélection de vidéos par Yann Perol dans le cadre du Nomad Film Festival @ Espace Labo / Genève

vernissage jeudi 26 avril 2012
exposition du 27 avril au 6 mai

Espace Labo
5 bd St Georges,
1205 Genève

www.espacelabo.net
André Fortino

Hypnotisé par les lueurs fascinantes des phares

Vernissage le jeudi 19 janvier 2012 A partir de 18h30
Exposition du 20 janvier au 25 février 2012



André Fortino par le biais de différents médiums, allant de la peinture à la performance, de la vidéo à l'installation, nous offre un univers absurde et étrange, dominé par l'omniprésence du corps, le sien. Même si l'artiste se dédouble à l'envi par le biais du masque, dans ses vidéos et performances, il se confronte à des lieux et des objets qui sont autant de prétextes à la création de mise en scènes. Il s'agit d'opportunités pour faire naitre une gestuelle particulière, une déambulation chaotique mais rythmée par l'effort physique (il met à l'épreuve sa résistance corporelle, réminiscence de son passé de sportif). En une sorte de rituel, le personnage mi homme mi animal fait l'expérience de son environnement : un hôpital désaffecté, les rues de Marseille en pleine nuit, un lieu d'exposition. L'homme-cochon (ainsi appelé par l’artiste) expérimente et s'approprie lieux et personnes qui s'y trouvent, non sans humour mais laissant transparaître une tension entre lui et nous/eux, tension liée à la propre concentration de l'artiste s'abandonnant dans sa performance. Il y a de la dérision aussi dans les travaux d'André Fortino, il détourne le statut de l'artiste pour s'en moquer et rire de lui-même mais surtout de l’Art en général et de ses travers. Ainsi dans ses dernières peintures il s'enferme dans l'espace de la galerie et se met à peindre des personnages grotesques construits à partir de collage absurde, la série s'intitulera "térébenthisme". En une sorte de challenge, André Fortino peint jusqu'à la date du vernissage et n'offre aux regardeurs que le résultat périlleux de cette expérience. Ou encore dans la série des photographies 1% inside il se confronte aux commandes publiques en un rapport de force comique : lui face aux œuvres monumentale, le pantalon baissé, tenant une série d'objets en contractant les fesses. Quant aux installations coréalisées avec Thomas Jeames pour certaines, l'artiste collecte des éléments de son quotidien, (nourriture, déchets, objets trouvés ...) qu'il assemble en une sorte de maquette éphémère, les éléments utilisés s'altérant avec le temps. Ces installations font penser à des villes qui seraient imaginées et réalisées par un enfant, chargeant ainsi les différents matériaux de toute la puissance de l’imaginaire. André Fortino par tous ces décalages nous surprend, tel un intrus il fait basculer le monde auquel il se confronte mais au-delà de l’incongruité des scènes et images créées, la poésie affleure et nous livre la véritable nature généreuse de l’artiste.
**Un peu sauvage ou pas **
BLANK (José Cardoso & Alain K)

Vernissage le jeudi 17 novembre 2011 à 18h30

Expostion du 18 novembre au 14 janvier 2012

"Blank est un duo de peintres qui peignent à deux" c'est ainsi que ces deux artistes se définissent, ils expérimentent en duo depuis plus de vingt ans, et passent ainsi à la moulinette le médium qu'est la peinture. En un jeu de collage et d'appropriation ils tournent en dérision l'histoire de l'art en la télescopant à des images de provenance aussi diverses et variées que la pornographie, la publicité... leur imagerie quotidienne donc qui devient la matière première de leur travail. Cette banque d'images aux esthétiques très variées est ensuite injectée dans des compositions qui se déroulent en plusieurs étapes, mise en abîme de l'œuvre elle-même qui peut être reproduite ou encore altérée voire recomposée pour intégrer une nouvelle œuvre. Des éléments antérieurs viennent ainsi se juxtaposer dans des tableaux récents, en une sorte de passerelle temporelle aussi bien que thématique. L'atelier acquiert chez Blank une importance toute particulière, il n'est pas simplement le lieu de production, il s'agit pour ce duo d'artistes d'un véritable terrain de jeux ; les séances de peintures sont autant d'occasion de peindre que de réaliser de véritables performances et autres sketchs (compétition de peinture, danses, peintures réalisées dans le noir…) que l'on peut suivre en ligne par le biais de leur journal. Alain K et José Cardoso tournent en dérision la peinture mais aussi l'artiste en se moquant d'eux-mêmes. Une œuvre décadente et trash, bourrée d'humour mais aussi en lien très étroit avec la musique dont les références sont récurrentes dans les titres mai aussi dans les tableaux eux-mêmes. Le rapport au texte est très fort dans le travail de Blank, sous forme de jeux de mots mais aussi d’allusion ou de références, le principe de narration est également très présent, les tableaux se livrent en se racontant, comme des mini théâtres ou dans chaque recoin de la composition des scénettes se déroulent. La galerie Fog poursuit son investigation sur l’artiste et son double avec ce deuxième volet intitulée « un peu sauvage ou pas » qui sera l’occasion de présenter les travaux les plus récents de Blank. yann perol



La FOG Galerie à le plaisir de vous annoncer sa participation @ NoFound_PhotoFair


nofound_photofair
du 11 au 14 Novembre 2011
Garage Turenne –
66 rue de Turenne 75003 Paris.

La FOG Galerie présentera un Solo Show de Luigi & Luca
photographies extraites du Private Album
Luigi & Luca, Desert serie, Private Album, 2010