Vidéaste depuis plus de 15 ans, Loïc Connanski n’est jamais entrer dans aucune catégorie de l’art contemporain, Loïc Connanski est un perturbateur. Par le biais de sa caméra, il remet au goût du jour des sujets oubliés ou encore parodie les éléments brûlants de notre actualité.
Au commande de sa caméra, Loïc Connanski tourne en dérision le monde qui l’entoure. Sa technique d’auto-filmage peut être rapprochée de celle de Nelson Sullivan (vidéaste new-yorkais), il crée ainsi un journal intime dans lequel il dit ce qu’il pense et ce qu’il est. En contrepoids du politiquement correct, il applique un humour corrosif où prédomine l’amour de la langue. Sa cible préférée est la télévision, sur laquelle il procède à un démontage en règle des apparences et "du labyrinthe des illusions".
Yann Perol
Grâce à Loïc Connanski et aux programmes courts de CanalPlus, découvrez en images télévisuellles et vivantes vos artistes préférés :
Charles Pennequin qui globule ses yeux, Pendant que Daniel Buren se surbook,Pendant que Pierrick Sorin va à la déchetterie, Un peu après que Savério Lucariello se taise, Pendant que Loris Gréaud et Marc Olivier-Walher stressent, Alors qu’ Yves Michaud enseigne tous ses savoirs, Pendant que Vincent Labaume cherche son marteau, Madame Théo son pendule, Lionel Scoccimaro épate, Malgré que Labelle-Rojoux et Stéphane Corréard s’éruditionnent, Pendant que Mathieu Mercier râle, Au même moment que Pierre Pinoncelli bronze, Cependant que Nicolas Sabaté atteint l’Être, Mais que Julien Doré peine, Bien que Phillipe Starck coache, Alors qu’ Eric Pourcel explique le trajet, Afin que Xavier Veilhan gère, Pendant que Speedy Graphito se lève tôt, Sans prévenir Jean Blaise fatigué des artistes, Evidement Thierry Ardisson accorde audience Et discrètement Miss Marion suçote ses lunettes, Pour que Naji Kamouche drague Christophe Girard, Alors que Pierre Cornette de Saint-Cyr déclare, Pendant que Jennifer Flay suggère et Martin Béthenod approuve, Afin que Stéphane Collaro caresse son césar, On arrive ainsi à Michael Vendetta qui se caresse lui-même, Et bien que Pascal Vanhoecke et Yann Pérol visent sous la ceinture, Alain Bernardini vend à Yannick, collectionneur, Désormais que Cédric Attias pédale, Alors qu’Orlan s’époustouffle, Dommage que Nan Goldin fulmine, Si bien que Renaud Bezy n’est pas d’accord, Pendant qu’ Agnès B moralise, Si bien que Corinne Lepage nous prévient, Et Fabienne Audéoud admire ses propres œuvres, Pendant qu’Alain Séban fuit, Bien que Sylvie Blocher solutionne, Evidement Joël Hubaut écaille une chaise, Alors que Rémy Aron se désole, Quand Sophie Calle, Pendant que Jean-Jacques Aillagon se fait scratcher, De loin Azyle observe. En plus que Ben a peur d’un gant, Pendant que Philippe Mayaux parle de cul, Désormais qu’Emmanuel Perrotin a commencé tout petit, Alors que Jean-Louis Costes est jaloux, Sans compter que Jérome Sans et Nicolas Bourriaud pausent, Pendant qu’ Hervé Loevenbruck avoue ses critères, Si bien que Bernard Stiegler reprend espoir, Malgré que Renaud Auguste Dormeuil catastrophe, Alors qu’ Yves Tenret rend hommage, Finalement Connanski fait la vaisselle chez Fabrice Hyber.
Remerciements : Pascale Faure et toute l’équipe des programmes courts et création de Canal Plus, Station Mir, Aurora Films, Télérama, Ricard.
